Pour les organismes de formation

Pour eux, la situation est plus complexe : ils doivent assurer le continuum des dispositifs pour répondre à tous types de stagiaires ou d'étudiants (formation initiale, formation continue, stagiaires ou étudiants avec ou sans validation).

Ne financer les frais pédagogiques qu’au prorata de la durée de formation aboutirait à un équilibre budgétaire difficile pour certains centres ou à une résistance qui mettrait en danger une réelle validation avec des parcours personnalisés. De plus les centres de formations, par leur entrée dans la VAE, doivent trouver  des modes pédagogiques renouvelés et les financeurs se doivent de prendre en compte des temps personnalisés et adaptés.

Pour les formateurs, il s’agit d’une modification des modes d’accueil et la mise en place de parcours individualisés pour des personnes porteuses d’expériences et de savoirs différents. Les structures éducatives doivent accepter que le savoir se construit aussi dans d’autres lieux et d’autres circonstances, en bref, qu’ils ne sont plus les seuls producteurs de connaissances.

Nous savons déjà, à travers quelques expérimentations, les réticences de certains organismes vis-à-vis de la VAE. Notre travail syndical doit les amener à prendre conscience qu’il s’agit plutôt d’un accroissement possible : les salariés en poste depuis plusieurs années sans avoir la possibilité d'accès à la qualification souhaitée et se saisissant de l’ouverture offerte par la VAE, ne se seraient sans doute pas engagés dans une démarche de qualification selon un parcours de formation plus traditionnel.




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